Eugène Ébodé

Eugène Ébodé

Né au Cameroun, Eugène Ébodé commence, en 1977, une sorte d’errance intra-africaine qui le conduit d’abord à Bafoussam (ville de l’Ouest du Cameroun), puis à Yaoundé et enfin à N’Djamena, au Tchad. La guerre civile éclate, le jeune Ébodé quitte N’Djamena sous une pluie de balles, traverse de nuit le fleuve Chari et retourne au Cameroun natal.
Marqué par cette guerre civile, il a le sentiment d’assister aux convulsions d’un vieux monde. Au Cameroun, le règne finissant du président Ahidjo est de plus en plus autoritaire. Eugène Ébodé envisage alors un exil en Occident mais la passion pour le football reportera ce projet.
C’est en 1982 qu’il quitte le Cameroun pour la France où il reprend les études tout en jouant dans un club amateur à Argenteuil. Diplômé de sciences politiques en 1988, il entre au CELSA, où il obtient le DESS en relations publiques. D’abord formateur et enseignant au Centre national de la fonction publique territoriale, il devient ensuite directeur des affaires culturelles, puis directeur de cabinet du maire d’Achères tout en assumant le rôle de conseiller municipal de la commune de Villepreux. Il a été chroniqueur littéraire de l’émission Cosmopolitaine sur France Inter de 2004 à 2005.

Bibliographie

Aux éditions Vents d'ailleurs
Le Fouettateur, 2006.
Dernières nouvelles du colonialisme, recueil de nouvelles, collectif, 2006.
Dernières nouvelles de la Françafrique, recueil de nouvelles, collectif, 2003.

Chez d’autres éditeurs
Silikani, Paris, Gallimard, 2006.
La Divine Colère, Paris, Gallimard, 2003.
La Transmission, Paris, Gallimard, 2002.


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